Pour la première fois de ma vie, je vais rechercher la solitude, sciemment...
Mercredi 22 Juin 2022, je m'envole pour Marseille. Je laisse derrière moi conjoint et enfants pour partir à la rencontre de ... MOI.
Mon vrai MOI, celui que je n'ai que trop peu laissé s'exprimer, vivre pleinement et sans contraintes. Celui qui, à vrai dire, m'est aujourd'hui encore inconnu...
J'ai toujours été très entourée, par ma famille principalement. Parents, soeur, cousine, ami(e)s, conjoint et bien sûr enfants. Tout ce petit monde s'est toujours rendu disponible dès que la moindre journée "tranquille" pouvait s'offrir à moi. Car même si, rares sont les occasions de rester seule à bober lorsqu'on est maman, ils ont toujours été rapidement balayés par des coups de téléphone programmant des sorties.
C'est donc aujourd'hui, à 32 ans, que je décide de rompre mes (mauvaises) habitudes de "control freak" et que je me lance ce challenge, effrayant mais nécessaire, de me retrouver seule, dans un endroit totalement inconnu. Ne pouvant compter que sur moi-même, apprenant à me satisfaire de ma seule et unique compagnie (idée qui me paralysait jusqu'alors) ; à la recherche de la paix intérieure qui manque à ma vie.
Cinq jours pour (re)nouer avec moi-même et mes émotions.
Je vous emmène avec moi dans l'aventure ! ...
5h45 : Le réveil sonne et malgré la courte nuit chez mon ami Flo et sa compagne, je suis évidemment très motivée. Douche, brossage de dents et en voiture !
Sur la route de l'aéroport, je m'arrête pour acheter de quoi petit-déjeuner lorsque l'heure sera propice pour mon estomac. J'abuse et ressors avec un pain au chocolat, un cookie et un muffin (comme d'habitude, j'ai toujours peur de "manquer").
7h : J'arrive chez la personne qui gardera ma voiture pendant le séjour et s'occupera de me véhiculer jusqu'à l'aéroport.
7h20 : Je foule le bitume devant la porte 2 et je me demande bien dans quoi je suis en train de m'embarquer.
Mon avion décolle dans deux heures. Malgré mon inexpérience, je sais que je parviendrai à y monter. Néanmoins, je décide de repérer les lieux et de trouver ma porte d'embarquement avant de m'assoir et de manger mes viennoiseries. Comme prévu, j'ai eu les yeux plus gros que le ventre mais je termines tout.
8h15 : Je m'approche de la zone d'embarquement avec mon petit sac à dos dans lequel j'ai enfin réussi à faire rentrer mon sac à mains (oui, les compagnies low coast ne permettent plus aujourd'hui d'apporter de valise cabine gratuitement...). Je patiente et passe les différents points de contrôle puis je marche vers l'appareil.
8h40 : J'entre dans l'avion et m'installe à ma place, côté allée. Je ne ressens aucun stress. J'ai hâte au décollage qui, dans les souvenirs de mon seul autre voyage dans les airs, était le moment le plus impressionnant. Le vol se passe très bien et j'atterris à Barcelone vers 10h15.
Barcelone ?
Oui, Barcelone. Dans la frénésie de la préparation de mon voyage et de mon quotidien, j'ai initialement acheté un billet aller vers Marseille pour le mercredi 15 au lieu du mercredi 22 Juin. M'en étant rendu compte le 20 Juin, j'ai recherché un autre vol, à un tarif raisonnable... J'ai donc opté pour un vol avec escale à Barcelone !
Je flâne dans l'aéroport de Barcelone pendant une heure puis je décide de prendre mon déjeuner. J'achète donc un wrap à 8€ et comprends mieux pourquoi tant de gens dégustent leurs sandwichs maison...
12h30 : Je m'apprête à embarquer dans l'avion pour Marseille. Comme pour le premier vol, le deuxième se passe sans stress et je débarque enfin dans l'aéroport de ma destination choisie.
14h : Je recherche les navettes qui transportent les voyageurs vers le centre ville et entre enfin dans la cité phocéenne.
15h30 : Après 30 minutes de marche et grâce à mon téléphone en mode GPS (mon meilleur ami pendant ce périple), je parviens à trouver l'appartement de mon hôte Ian. J'arrive suante mais heureuse. Ian est très accueillant et nous discutons quelques minutes autour d'un grand verre d'eau froide. La petite bretonne que je suis n'a pas l'habitude des températures supérieures à 30°C, mon jean épais et collé à mes jambes en témoigne.
16h : Je m'autorise une petite douche rafraichissante et sors pour faire quelques courses alimentaires. Je ressens déjà un changement dans mon comportement, je me sens zen, je ne regarde pas l'heure, je flane dans les rues en ne pensant à rien d'autre qu'à découvrir le monde (en l'ocurrence, le petit monde marseillais).
17h : Je rentre dans l'appartement de Ian, il est absent et le sera la quasi totalité de mon séjour. Je passe la fin de la journée à m'installer dans la chambre mise à ma disposition, à cuisiner mon dîner, à regarder par le balcon donnant sur une grande cours d'immeuble, à contempler les dizaines de plantes de Ian et les jolies peintures exposées aux murs de l'appartement, à envoyer quelques SMS pour rassurer mes proches, à boire beaucoup d'eau, et je ne vois pas le temps passer. Quelques heures passent et je ne ressens pas l'ennui.
21h30 : Je regagne mes pénates et m'endors paisiblement.
8h : Je me réveille naturellement et me dis que j'ai perdu l'occasion de faire une grasse matinée. Mais mon corps est réglé de la sorte...
Je déjeune et réfléchis aux potentielles visites qui s'offrent à moi...
9h30 : Repus, douchée et motivée, je quitte l'appartement de Ian direction le Vieux Port à 15 minutes de marche. C'est facile, c'est toujours tout droit !
J'y découvre de la vie, beaucoup de vie ! Des danseurs exécutent leurs pas sous l'ombrière du Vieux Port, entourés par des dizaines de badauds. L'envie de les rejoindre dans le cercle monte en moi, mais je me réfrène par pudeur.
Le temps passe et je découvre que le MUCEM (Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée) se trouve au bout du port. Je décide donc d'y entrer. Je ne paye pas de billet mais j'accède à tous les extérieurs et j'en prends plein les mirettes !
Après cette première immersion ensoleillée, je décide de prendre le bus N°83 direction le Vallon des Auffes, petit port de pêche pittoresque situé sur la Corniche Kennedy.
Je descends face à l'esplanade à l'entrée du Vallon. J'y découvre le monument aux morts de l’Armée d’Orient et des terres lointaines, une sculpture de 5m de haut représentant une allégorie de la victoire. La vue est déjà grandiose...
Je descends ensuite les marches qui me mènent au cœur du Vallon.
Le petit port compte des dizaines de petites maisons de pêcheurs typiques et très colorées, mais aussi des bateaux typiques provençaux.
Un pont composé de trois arches enjambe le port.
C'est sous l'édifice que je m'assieds pour me protéger de la pluie qui s'invite, et pour déguster mon sandwiche tomate mozza.
J'y fais également la rencontre de Zoé, jeunne femme de 26 ans avec qui je partage la raison de ma présence ici. Elle me confie également son histoire de jeune marseillaise baroudeuse qui s'apprête à repartir en vadrouille du côté de la Suède quelques semaines plus tard. Nous nous quittons avec un "bon voyage" bienveillant et je remonte les marches qui me séparent de l'esplanade avec de nouvelles informations sur mes prochaines visites.
Je reprends le bus vers le centre ville dans lequel je flane jusquà la fin de l'après-midi, passant par le parc Boréli, le rond point du Prado et la cathédrale de la Major.
17h : Je décide de rentrer à l'appartement et d'y rester jusqu'au lendemain. Ma deuxième soirée se passe comme la première, je profite de cette oisiveté qui me faisait pourtant peur quelques jours auparavant.
Comme la veille, mon corps a décidé de ne pas me laisser le répit dont je rêvais et je me réveille une fois de plus à 8h. Je tire donc un trait sur cette ambition, sans regret.
Le soleil brillant fort pour ce troisième jour de voyage, je décide de louer un kayak afin d'approcher les calanques les plus proches par la mer. J'enfile donc mon maillot de bain et mon short et je marche jusqu'au Vieux Port. Je me rends ainsi, en bus, au centre nautique UCPA Pointe Rouge où je fais la rencontre de deux jeunes femmes qui m'expliquent le fonctionnement et me renseignent sur les excursions possibles. Les vents n'étant pas favorables pour partir vers l'est (où se trouvent les calanques), je prévois de rester dans la baie non loin de la base nautique.
Je me trouve rapidement face à une première difficulté, le kayak pèse le poids d'un âne mort et j'ai des difficultés à le tirer jusqu'à la mer.
Les pieds dans l'eau, enfin, je m'assieds dans mon embarcation et constate immédiatement que mon siège est jonché de quatre petits trous permettant à l'eau de s'évacuer de l'assise, mais aussi de rentrer ! De nature pudique et ayant préféré garder mon short, me voilà trempée. Qu'importe, sous cette chaleur, je sècherai rapidement me dis-je.
Un peu moins d'une heure et une baignade (toujours en short) plus tard, ma balade marine touche à sa fin. Je restitue mon esquif et je me vois proposer une douche avant de repartir. Ce que j'accepte volontiers, même si je n'ai pas prévu de serviette de bain.
Je repars donc vers le Vieux Port, toujours en bus et partiellement ruisselante...
Après un repas sur le pouce et une session SMS avec mon conjoint, je me dirige vers la Canebière et ses commerces afin d'y dégoter quelques souvenirs pour mes enfants.
C'est ainsi que je tombe sur un petit magasin de souvenirs au 13 Rue Reine Elisabeth : Marseille In The Box. Comme dans chaque commerce que j'ai pu fréquenter, je suis accueillie avec un "Salut ! Ca va ?" qui traduit la proximité et la joie de vivre des marseillais. Je jette un œil aux figurines et autres babioles et me livre sur mon intention de trouver un cadeau pour mes deux jeunes enfants restés en Bretagne. C'est alors que la commerçante appelle le propriétaire des lieux, resté à l'étage du magasin. Une discussion s'engage alors sur mon voyage et mes découvertes récentes. Un moment hors du temps qui restera gravé dans ma mémoire. Je ressors 30 minutes plus tard avec deux cartes postales, des crayons et deux livres dédicacés par "Pépé Boots", auteur et propriétaire du magasin.
Ma troisième journée de voyage touche à sa fin et je marche jusqu'à l'appartement de Ian, quand je reçois une fâcheuse nouvelle par e-mail... Mon vol retour est annulé !
Je crois rêver et relis plusieurs fois l'e-mail reçu de la part de la compagnie aérienne, mais je dois me rendre à l'évidence : il va falloir que je trouve un autre vol.
J'entame alors des heures de recherches infructueuses car les prochains vols disponibles n'ont lieu que trois jours après le vol initialement prévu. Je ne peux pas m'autoriser à repousser mon départ de trois jours.
Je rentre donc à l'appartement où Ian m'accueille. Je lui fais part de ma situation et il me propose gentiment de m'héberger une nuit supplémentaire.
Ma soirée se passe sous le signe de l'anxiété. J'explore toutes les possibilités de retour avant de trouver une solution. Je prendrai un bus de nuit qui m'amènera jusqu'à Paris où je prendrai un train en direction de Nantes. Il faudra ensuite que je me rende de la gare de Nantes à l'aéroport afin d'être récupérée par la personne qui a gardé ma voiture pendant mon voyage. Un sacré périple m'attends donc et je suis contrainte d'écourter mon séjour. J'essaie de relativiser et je me couche avec la ferme intention de profiter de ma dernière journée dans la cité phocéenne.
Mon dernier jour à Marseille démarre, toujours sous le soleil et la chaleur.
Je sais parfaitement ce que je vais explorer et je décide d'augmenter la cadence.
9h30 : Me voilà donc partie vers la calanque de Sugiton, avec une bouteille d'eau de 50 cl à demi remplie et une compote. Je suis optimiste et me dis que je serai de retour en ville à l'heure du déjeuner.
10h : Je viens de me faire refuser l'entrée dans le bus B1 car je n'avais pas de monnaie. C'était évident mais je n'avais pas anticipé le retrait. Je cherche alors un distributeur de billets et arrive à mes fins 30 minutes plus tard, après avoir perdu un de mes écouteurs Bluetooth dans les escalators du métro...
10h45 : Je monte enfin dans le bus B1 en direction de l'arrêt "Luminy" le plus proche de la calanque sélectionnée.
11h15 : Je débarque dans la pinède et commence à marcher dans la même direction que d'autres touristes. Nous ne sommes pas très nombreux en ce samedi 25 Juin et j'apprécie déjà l'ambiance paisible, loin du tumulte de la ville.
Il fait chaud et je cherche les zones ombragées. Je descends vers la plage et continue de cheminer pendant environ une heure. A l'approche de la calanque je me rends compte que la zone est bondée, je n'y reste donc que quelques minutes avant de remonter.
Je poursuis mon ascension jusqu'au point culminant offrant un point de vue totalement différent sur la calanque et les environs. C'est à ce moment-là que je décide de m'assoir et de savourer ma seule et unique compote à la pomme.
13h45 : Je suis de retour à l'arrêt de bus et j'attends le bus B1 qui me ramènera au centre-ville. Il me semble qu'un séjour à Marseille serait incomplet sans la visite de la basilique Notre-Dame de la Garde, c'est donc mon dernier projet. J'y parviens à pieds, non sans mal après les heures de marche de la matinée.
15h : La Bonne-Mère se dresse devant moi et je me sens toute petite. Je surplombe bientôt Marseille et fige ces images car je sais qu'elles seront les dernières de mon voyage.
16h30 : Je rentre dans l'appartement de Ian, épuisée mais heureuse d'avoir mené à bien mon programme (mon naturel hyperactif reprend le dessus).
Je passe la fin de la journée à préparer mes affaires entre deux discussions avec Ian. Nous n'avons fait que nous croiser pendant ces quelques jours et j'apprécie de découvrir enfin l'histoire de mon hôte, même si cela se produit quelques heures à peine avant mon départ. Ian me propose de déguster une Mauresque, boisson typique du sud de la France composée de sirop d'orgeat, de Pastis et d'eau. Je sirote ce breuvage anisé avec plaisir et je me prépare psychologiquement à un retour long et fastidieux.
21h : Après un repas sur le balcon de l'appartement, j'empoigne mon sac à dos, j'éteins les lumières et je quitte les lieux, le coeur serré. Ian est déjà reparti pour prendre son poste de cuisinier dans un restaurant de la ville. C'est mieux comme ça car je déteste les au-revoir...
21h20 : J'atteins la gare Saint-Charles et monte dans le bus de nuit qui me mènera jusqu'à Paris. Je m'assieds côté vitre en pensant que je serai plus à l'aise pour dormir. Grosse erreur, mes 1m76 passeront toute la nuit à souffrir des positions recroquevillées adoptées pour tenter de dormir, et les vibrations de la vitre m'empêcheront d'y reposer ma tête. Une nuit extrêmement hâchée et ereintante qui s'arrête à 6h30 à Paris, gare de Bercy.
7h : Je descends du métro à la gare Montparnasse où mon train direction Nantes partira à 8h30. Le froid me saisit et la faim me tenaille. Mon corps s'est finalement habitué aux températures marseillaises.
Je fais le tour du quartier à la recherche d'un commerce où prendre un petit-déjeuner. Bon nombre de commerces sont encore clôts à cette heure, je commande donc un jus d'orange pressée au Paris-Montparnasse qui fait face à la gare. Délestée de 5,80€ (je n'ai vraiment pas l'habitude des grandes villes et suis toujours étonnée des tarifs pratiqués), je rentre me réchauffer dans la gare. 45 minutes me séparent du départ du train pour nantes. Je m'allonge donc sur un banc, la tête posée sur mon sac à dos, et je sombre doucement dans le sommeil. J'ai au préalable programmé une alarme pour parvenir au train à temps.
8h30 : Le train démarre pour environ deux heures de trajet. Je regarde défiler les paysages, urbains et ruraux, et le voyage passe très vite.
J'arrive à la gare de Nantes puis me rends à l'aéroport où je suis récupérée par la personne qui a gardé ma voiture. Il ne me reste plus qu'à prendre la route jusqu'à chez moi, encore plus de deux heures avant la fin de mon voyage...
J'ai hâte de retrouver ma famille mais une part de moi est déjà nostalgique. Je sais aussi que les attentes seront nombreuses à mon retour et qu'il faudra que je "rattrape" mon temps d'absence auprès des enfants.
15h : Je gare ma voiture dans l'allée, je saisis mon sac à dos et je sonne à la porte pour avertir de mon arrivée. J'entends mes enfants courir derrière la porte. Les retrouvailles sont intenses et heureuses. Je raconte mon voyage dans les grandes lignes en insistant sur les détails amusants afin de rendre le récit captivant...
Ce voyage représentait un réel challenge. Loin de mon confort quotidien, seule, dans une ville totalement inconnue ; j'ai dû apprendre à me faire confiance, apprendre à vivre seule (avec du monde autour comme chante Orelsan), expérimenter seule, réagir seule face aux imprévus etc.
Je me suis découverte d'une zénitude insoupçonnée, moi qui suis toujours sous pression, essayant de faire un maximum de choses en un minimum de temps et souhaitant faire "les choses bien" en toutes circonstances.
Lors de ce voyage j'ai pu avoir la liberté de ne penser qu'à moi, à mes besoins et à mes envies. c'est un luxe que l'on ne peut se permettre lorsqu'on vit en couple, ni lorsqu'on a des enfants.
Un an et demi après ce voyage :
Je ne pourrais affirmer que j'ai profondément changé. Mais j'ai appris à m'écouter davantage et à placer mes besoins un peu plus hauts sur ma liste de choses à accomplir.
Car oui, j'ai toujours une liste longue comme le bras que je ne parviens jamais à achever tant elle s'incrémente au fil du temps. Pas plus aujourd'hui qu'hier, mais ma liste est de plus en plus courte, moins de pression pour plus de zénitude...
Mon fonctionnement n'a pas radicalement changé non plus et mon quotidien de maman de deux jeunes enfants, travaillant à plein temps, est toujours aussi chargé. Mais j'ai le sentiment de relativiser davantage, quand j'explosais rapidement dans le passé. Après tout, si j'ai pu gravir le point culminant de la calanque de Sugiton puis atteindre Notre-Dame de la Garde avec une simple compote et une demi bouteille d'eau, que mon fils fasse tomber sa cuillère de soupe par terre ne devrait pas m'ébranler.
Je ressors grandie de cette expérience et j'ai la certitude que ce type de retraite est nécessaire pour mon bien-être, physique et mental. Mon objectif serait donc de me l'autoriser une fois par an ou une fois tous les deux ans. Mais lorsque l'on ne dispose que de cinq semaines de congés payés, il faut savoir composer avec ses obligations...
Et vous, avez-vous déjà essayé de voyager seul(e) ? Où et dans quel contexte ?
A bientôt !
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